chez dave dave, alias dave dave...

un mois s'est écoulé depuis la sordide rencontre avec l'abominable créature du puits. Alors que Dave y resonge en s'occupant d'un brave réverbère devant la bibliothèque, la réalité de l'atrocité refait surface comme en écho à ses pensées, par l'entremise d'un dialogue entre deux fonctionnaires.
- Non mais vraiment, il y a de ces tordus de nos jours.
- Que voulez-vous dire ?
- Le nouveau libraire, vous savez ? Monsieur Blake. Bon peu importe. Il m'a commandé une traduction, Sainte Mère de Dieu, au début je pensais à une plaisanterie !
- De quoi s'agissait-il ?
- Du récit d'un homme dans une confrérie qui échangeait un enfant contre une paire de lunette, absurde vous dis-je !
- Ce ne sera qu'un mauvais roman, rien d'exceptionnel.
- Non, non une authentique correspondance ! Je me demande bien s'il y trouvera son compte le bougre, il n'a peut-être pas du tout idée du contenu. Il risque d'être surpris.
Ils s'éloignent, laissant Dave en proie à la perplexité. Les lunettes...

je rassemble mes outils et suis les 2 hommes en tendant discretment l oreille pr tenter d en savoir plus ; je suis pret a m arreter a un lampadaire et a le bidouiller s ils s apercoivent que je les espionne... je suis tres prudent et tres attentionne a ce qu ils disent

- Dites-m'en davantage sur ces traductions fantaisistes.
- Eh bien, visiblement, un certain baron allemand ou hongrois, quelque chose dans ce goût-là, a cherché à monter une sorte de secte avec un enfant comme messie.
- C'est intéressant, poursuivez.
- Je ne me rappelle plus très bien vous savez, je ne suis pas amateur de ce genre de récits que l'on trouve dans les pulps.
- Et s'il s'agissait d'un récit réel ? Je veux dire une correspondance entre deux hommes appartenant réellement à un culte secret ? Il y a eu de nombreux cas semblables avérés par le passé.
- Où voulez-vous en venir ?
- Peut-être que notre ami libraire en fait partie ? Vous avez mentionné un enfant, qui sait ce qu'ils lui font subir alors que nous l'évoquons avec désinvolture ?
Le traducteur s'arrête et semble réfléchir à la gravité de la situation.
- Et si nous prevenions la police ? On ne sait jamais !
L'autre opine du chef.
- Prenons ma voiture.
Ils pressent le pas.

heureux d avoir pu apprendre des informations sans se faire voir ni entendre dave sent monter en lui une sorte d euphorie : de jour en jour il s ameliore
et les informations qu il a interceptee sont tres interessantes...
lui qui hesitait a se rendre chez le pere libraire n a maintenant plus trop envie
rester dans l ombre, enqueter de loin, observer epier guetter ca il aime...
c est sur il aurait pu aller prevenir le pere mais il l a frappe et il a change son nom... c est pas tres clair tout ca... une bonne visite de la police ne lui fera pas de mal...
il avait deja essaye (en vain malheureusement) d appeler le pere par son vrai nom devant l inspecteur mais ce dernier n avait pas releve
ce qui serait bien ce serait d aller reparer/regler quelques lampadaires dans le secteur de la librairie
professionnellement bien entendu, et avec un peu de chance et d attention il pourrait voir le pere se faire embarquer par la police
rien qu a cette idee un sourir mesquin se dessine sur son visage... il tient pt etre sa vengeance...
ca n est ps qu il n aime pas ce pere mais tout de meme il y a des choses qui ne se font pas... comme frapper un dave ou changer son nom
et puis une fois le pere embarque rien ne l empechera de s introduire ds la boutique et de fouiller un peu
dave dave exulte, il s y voit deja fouillant, fouinant dans la vie de cet homme
aller hop c est parti pour quelques heures sup...

dave dave se rend donc comme prevu vers la librairie du pere
il commence par reperer les lieux discretement regardant les lampadaires delabres de la rue
il a bien fait de venir...
il trouve un lampadaire pas trop pres de la boutique ni trop loin afin de pouvoir voir sans etre vu
le pere le connait il sait donc qu il doit se montrer tres prudent
il remonte son col, enfile sa casquette et se met au travail tout en gardant un oeil sur son objectif premier : l arrestation du pere

Dave attend, et a un pressentiment étrange. La librairie ne devrait-elle pas déjà être ouverte ? Rien n'annonce un congé exceptionnel et pourtant, le pannonceau "fermé" s'exhibe fièrement sur le rideau tiré de la porte de la boutique. Il est pourtant trop tôt pour que la police soit déjà intervenue. Le père serait-il encore en train de cuver ?

dave ne savait que faire
il s etait imagine le pere menoter et malmene par des policiers peux scrupuleux mais la face a lui : la boutique fermee
l envie de se rapprocher d espioner par les fenetres se faisait de plus en plus forte mais la raison etait la : si le pere avait encore abuse de la boutielle et le voyait par la fenetre ca en serait fini de "sa vengeance" sans compter que cette brute pas tres maline n hesiterait sans doute pas a le frapper encore une fois...
et pire... si la police arrivait et le surprenait !!!!
non... il devait se retenir, se concentrer sur tous ces lampadaires dont on aurait dit qu ils etaient a l abandon tant leur vetustete etait saisisante
c est donc a contre coeur qu il se forca a continuer d attendre
si le pere est encore imbibe d alcool la police l arretera et avec un peu de chance son arrestation sera encore plus humiliante et s il s est absente la police ne le trouvera pas et ensuite dave pourra s introduire dans la librairie tout en minimisant les risques
oui c etait cela qu il devait faire : attendre l arrivee de la police puis soit le pere serait arrete et emmene soit il ne serait pas la et dans un cas comme dans l autre dave pourrait sans trop de risque espionner l interieur et trouver des choses interessantes... car qu est ce qui n est pas interessant du moment qu on en apprend sur quelqu un... rien n est a jete
rien qu a l idee de ce qu il pouvait decouvrir dave se sentit revigorer et cette nouvelle force l aida a prendre son mal en patience

Dave attend, toujours en vain. Il n'y aura manifestement aucune intervention de la police à la librairie.

dave est on ne peu plus decu que la police ne vienne toujours pas
la librairie semblant toujours fermee il decide de s en approcher
et discretement il passe devant a plusieur reprise comme s il cherchait un nouveau lampadaire malade
quand il est enfin sur de ne pas etre surpris il regarde a l interieur et cherche un moyen de s introduire a l interieur sans se faire remarquer
l excitation montant en lui il n a plus peur de se retrouver face a face avec le pere...
au pire des cas il pourra toujours pretexter une visite de courtoisie ou feindre le besoin de le rencontrer pr s entretenir de ces ecrits mysterieux dont le pere etait detenteur lors de leur derniere rencontre...

La porte semble bel et bien fermée. Dave pourrait tenter de forcer la serrure s'il avait des outils appropriés. Ou bien, moins subtil, casser la vitre de la boutique. Dans tous les cas, rien n'est perceptible, car un épais rideau ôte au curieux le plaisir d'en savoir plus sur l'intérieur des lieux.

dave se dit qu il joue vraiment de malchance... la police qui ne vient pas, tout est ferme...
il n a pas pour habitude de s introduire par effraction chez les gens mais ce que peut cacher ce rideau si epais dans une librairie l intrigue vraiment... il a besoin de savoir
il tente de se calmer et de se raisonner mais rien n y fait il faut qu il sache
l eclair d un instant il reprend pied dans la realite et se demande ce qu il fait ici a vouloir savoir des choses si futiles et puis tout devient a nouveau flou il se sent comme pousse par une force interieur irraisonnable a decouvrir ce mystere qu il sait au fond de lui n etre guerre important... mais il le doit !!
c est decide : il s assure que personne ne le regarde, ne prete attention a lui et il cherche si le pere a laisse une poubelle trainer : pt etre pourra t il trouver quelque chose ? s il n y decouvre rien tant pis il a sa boite a outil il forcera la porte
le plus important est pour lui de se rassurer de sentir ce sentiment a la fois de danger et de serenite qui l envahit a chaque fois qu il atteind son but qu il a le sentiement de posseder sa proie

[HRP : je ne comprend pas, j'ai tapé une réponse il y a 20 min environ, et elle n'apparaît pas. Bon s'il y a doublon, ne tiens pas compte de celle-ci]

[HRP : test de Chance bien loupé]

Dave trouve la poubelle... vide ! Les éboueurs ont dû passer tout récemment.
Il parvient à forcer la serrure de la porte avec ses outils, mais n'étant guère expert en la matière, il laisse dérrière lui d'évidentes traces d'effraction.

[HRP : j'attend la description de la librairie par le Mage pour t'en dire plus]

dave dave ressent un incroyable sentiment de puissance de pouvoir et de pleinitude
c est la premiere fois qu il entre par effraction dans une demeure pour en examiner les lieux et leur contenu mais aux vues de ce qu il ressent ca risque de ne pas etre la derniere...
il se recueille et se repose en quelques sorte de ses efforts accomplis
mais rapidement son besoin de savoir reprend le dessus : il regarde parout, cherche tout ce qui peut lui en apprendre d avantage sur le pere, et tant qu a faire il aimerait bien voir les traductions aussi
ayant laisse des traces plus que visibles d effraction il se doit de faire vite
meme s il a envie de s eterniser son instinct lui dit qu il ne pas trainer ici
il observe donc avec attention ce qui l entour et tente de comprendre ce pere qui manifestement cache quelque chose !
il fouille ce qui est fouillable tout en faisant attention de ne rien deplacer, il ne veut laisser aucune trace (la porte forcee c est deja beaucoup...) puis il quittera les lieux discretements...

Par Chance, personne ne passe dans la rue le temps que Dave fasse sa petite affaire.
Après une fouille rapide mais efficace, Dave dégotte le livre de comptes de la boutique, ainsi que le nom et l'adresse de clients réguliers (une cliente semble particulièrement assidue). Les rayonnages sont surtout emplis de grands classiques et n'ont pas grand intérêt.
Dave ne trouve par contre aucune trace de la traduction mentionnée par l'homme scandalisé.

sans s en rendre compte dave se retrouve chez lui
dans l euphorie de son action il a quelque peu perdu pied avec la realite
c est assis sur son lit qu il se met a mediter et a realiser les risques qu il a pris... pour rien au final... une habituee qui vient souvent a la librairie, un livre de compte et rien d interessant sur le pere rien non plus sur les traductions... il aurait a la limite mieux fait de se rendre chez le pere plutot qu a sa librairie...
dave ne sait que faire maintenant... il reste la a reflechir pendant plusieurs heures comme prostre quand lui vien tune idee : il pourrait aller a la police pour savoir s ils ont poursuivit l enquete et pt etre ont ils trouve quelque chose ? en en meme temps il pourra sans doute se debrouiller a a savoir pourquoi la police n est pas venue arreter le pere...

[HRP : ok je poste un premier message pour toi en spoiler au commissariat]